Portrait de Nibia Sabalsagaray N°27. Technique : peinture acrylique sur toile. Format : 22 x 27 cm. Impression numérique sur papier d'art : Format A3 (29,7 x 42 cm) 124 euros, A4 (21 x 29,7 cm) 50 euros. Je suis Nibya Sabalsagaray, fille d’un ouvrier textile. Mon professeur de lycée Omar Moreira raconte que j’étais une élève brillante, au point que le directeur m’a demandé de remplacer un professeur absent. Je n’avais pas encore 18 ans. En 1974, j’ai fini mes études dans l’Institut de Professeurs Artigas et je suis professeure de littérature, et affiliée à l’union des Jeunesses communistes (UJC). J’ai été arrétée le 29 juin 1974 à Montevideo et emmenée dans un cuartel militaire (Régiment N°5 d’Ingénieurs, Secteur Transmissions), où je suis morte après avoir subit la torture du «sous-marin sec», une méthode de semi-asphyxie pendant laquelle on met un sac de plastique sur la tête de la victime jusqu’à étouffement. 10 heures après mon emprisonnement on a notifié à ma famille que je m’étais suicidée. Mes parents ont dénoncé que mon corps montrait des signes de torture, mais malgrés ça, on ne les a pas autorisés à pratiquer une autopsie médicale indépendante. Le 8 novembre 2010, le général Miguel Dalmao et le colonel à la retraite José Chialanza ont été condamnés comme responsables d’homicide très particulièrement aggravé, pour la mort de Nibia Sabalsagaray. Au moment de sa mort, elle fut dénoncée sur les murs des rues de Montevideo et déjà en démocratie, une rue de Colonia reçut son nom et une plaque en son hommage fut placée à l’Institut de Enseignants d’Artigas.


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