Peinture acrylique sur toile. Format 162 x 130 cm - 100 F -> possibilité d'Impression numérique sur papier d'art : Format A3 (29,7 x 42 cm) 124 euros, A4 (21 x 297 cm) 50 euros Les soeurs Mirabal, Patria, Minerva et María Teresa, nées en 1924, 1926 et 1935 sont issues d’une famille aisée. Un évènement inattendu en 1949 bouleverse leur destin et précipite leur engagement. La famille Mirabal est invitée à une fête en l’honneur du dictateur Trujillo. Ce dernier trouve Minerva séduisante. Il multiplie les invitations et se montre très insistant mais Minerva le repousse. Trujillo, furieux et humilié, fait emprisonner et torturer le père de famille. Minerva et plusieurs de ses amis sont également arrêtés et interrogés sur leurs liens avec les opposants au régime. On propose à Minerva d’être libérée en échange d’une lettre d’excuse à Trujillo. Elle refuse mais est tout de même libérée. Toutefois, elle et sa famille restent sous étroite surveillance. Minerva étudie le droit à l’université et elle y rencontre son futur mari, opposant au régime. La thèse de la jeune femme porte sur les droits de l’Homme et la nécessité de changer de régime du pays. En 1957, elle devient une des premières femmes doctorantes en droit de son pays. Toutefois, Trujillo l’empêche d’exercer. Patria et Maria Teresa, animées par le même esprit de révolte que leur soeur, la rejoignent dans son combat contre le dictateur. Elles se font connaître sous le nom de code « Hermanas Mariposas », les soeurs papillons. Minerva, son mari et leurs camarades, créent le Mouvement révolutionnaire du 14 juin en 1959, suite à une tentative de putsch soutenue par Cuba, afin de regrouper les opposants à Trujillo et préparer la révolution. Cependant, dès janvier 1960, une centaine de membres de l’organisation sont arrêtés, dont les soeurs Mariposas. Elles sont condamnées à cinq ans de prison. Mais leur popularité augmente et elles symbolisent désormais la révolution. Elles sont même soutenues par l’Église catholique (longtemps un soutien de Trujillo) et la communauté internationale. Libérées, elles reprennent leur lutte. Le 25 novembre 1960, alors qu’elles allaient rendre visite à leurs maris emprisonnés, elles sont assassinées et jetées dans un précipice. Cet assassinat indigne le pays et provoque la chute du dictateur. Aujourd’hui les soeurs Mirabal sont de véritables héroïnes nationales. Le gouvernement rebaptisa leur région natale « Hermanas Mirabal ». En 1999, les Nations Unies choisirent en leur honneur le 25 novembre, date de leur assassinat, pour célébrer la Journée internationale contre les violences faites aux femmes.